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Le degrés de sévérité de la maladie

La classification par stade (Hurley) permet de référencer les malades selon différents degrés de gravité :

- Stade I : abcès isolé
- Stade II : plusieurs abcès récidivants avec trajets fistuleux et cicatrices en relief
- Stade III : multiples abcès avec placard fistuleux développé et réseau cicatriciel de toute une zone

Il n’y a aucune logique d’évolution de la maladie d’un stade à l’autre et les cas de rémission, voire de guérison spontanée ne sont pas rares.

 

La classification par points (Sartorius) permet d'évaluer la sévérité de la maladie :

L'évaluation se fait par un système de points :
1 nodule = 1 point /  1 abcès = 2 points /  1 fistule = 4 points
Si le total des points est > 10 on parle de stade sévère de la maladie.

Les facteurs aggravants

Le surpoids

   De par leur localisation, les périodes de crise de la maladie de Verneuil sont exacerbées par le surpoids. Les zones concaves du corps sont des zones frottements importants (aisselles, plis de l’aine, plis inter fessier et plis sous-mammaires), source d’irritations accentuées par le surpoids. La transpiration accrue dans les plis peut également contribuer à l’apparition de nouveaux abcès.
Il est donc recommandé de veiller à une alimentation équilibrée pour diminuer la prise de poids afin de ne pas accentuer le risque de nouvelles poussées.

Le tabac

   Quel que soit son état de santé, le tabac est une source de désordre maintenant parfaitement identifié. Dans le cadre de la maladie de Verneuil, sa consommation appauvrit la circulation de l’oxygène dans le sang et peut représenter un frein à une cicatrisation rapide et de bonne qualité.
La réduction de consommation de tabac, voire même son arrêt complet est à envisager dès l’apparition des premiers symptômes.

Le stress

   Les situations de stress sont un des facteurs aggravants majeurs de la maladie de Verneuil. Certaines situations à charge mentale forte décuplent l’incidence de la maladie. En effet, stress, fatigue et troubles de l’humeur sont connus comme favorisant le déclenchement de nouvelles poussées par dérégulation de la réponse immunitaire.
En règle générale, les malades sujets au stress peuvent se faire aider par les médecines alternatives (Relaxation, hypnose, réflexologie…) pour apprendre à mieux gérer leur stress.

Au travail, les malades se trouvent alors dans une situation complexe puisque certains emplois lorsqu’ils sont source de stress, induisent des crises plus ou moins violentes et fréquentes qui pénalisent le salarié en raison des absences répétées qui peuvent aller jusqu’au licenciement.
Le choix d’un emploi stable et sans source de stress est à privilégier par les jeunes malades. Pour les malades déjà salariés dans les secteurs à forte pression, une réflexion sur une réorientation professionnelle est à envisager.

 

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