La politique de l'autruche
De nombreux malades nous font part de leurs parcours pour tous très douloureux et souvent très contrastés dans la démarche médicale. Certains ont pris de nombreux traitements, lourds et pénibles, accompagnés souvent d’effets secondaires plus qu’indésirables voire dangereux et pathogènes. Certains ont subi moult opérations chirurgicales avec leurs traumatismes et leurs mutilations. D’autres enfin sont adeptes du laisser-faire et profitent de périodes de répit aléatoires en croisant les doigts et en se mentant à eux-mêmes pour ignorer et oublier la maladie.
Il est vrai que les représentants du corps médical n’ont, pour beaucoup, qu'une idée approximative de la maladie à laquelle ils ont affaire. Combien de malades ont consulté deux, dix, vingt médecins empêtrés dans des réponses approximatives sur de pseudos acnés, sur des furonculoses fulgurantes et autres manifestations cutanées liées à une hygiène défaillante. Combien se sont sentis humiliés, vidés et abandonnés par de telles contrevérités et de tels louvoiements approximatifs ? Combien de temps ont-ils attendu avant de tomber, par hasard la plupart du temps, sur le médecin qui a enfin mis un nom sur ce mal mystérieux et suspect ?
La médecine moderne est encore bien mal armée pour détecter et traiter cette pathologie à part et ce sont des milliers de malades qui, faute d’information, laissent la maladie évoluer dans leur organisme au péril de leur vie.
Or, la maladie de Verneuil peut avoir des conséquences dramatiques si elle est laissée sans surveillance et sans encadrement médical, c’est à chacun de nous d’en prendre conscience et de ne pas se laisser aller à baisser les bras en refusant la médecine. C’est à chacun de rester vigilant et objectif sur les pratiques médicales proposées.
La politique de l’autruche n’est certainement pas la solution et il est devenu plus qu'urgent de se prendre en main en créant un réel partenariat avec son généraliste, son dermatologue ou son chirurgien. Le mystère de la maladie de Verneuil trouvera assurément sa solution dans la qualité de cet échange patients/médecins.
Ne laissons pas la maladie évoluer sans contrôle, l'espoir de guérison passe par une relation de confiance et d'écoute avec le corps médical, certainement pas par le renoncement et le refus de la vérité.
Non à la politique de l’autruche !
HR - 2009
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